Ce matin, en feuilletant le supplément du journal Le Parisien, je suis tombée su un article qui m’a fait beaucoup rire, et surtout rappelé de bons souvenirs de jeunesse. Il est question dans ce journal des gestes à faire et de l’attitude à adopter pour la sauvegarde de la planète : le bio, l’environnement, etc… et il est question des toilettes sèches. Selon l’avis demandé à trois lecteurs, il s’agit de préconiser à tous ceux qui ont un jardin, d’avoir des toilettes sèches qui est le top de l’écologie : on jette le papier avec, on vide le seau deux fois par semaine et le tour est joué. Un tel système ne consomme pas d’eau et n’engendre aucune pollution. En plus, avec le sciure de bois, cela fait au final un très bon compost, très aéré. Chaque matin, le bac est vidé, direction la fosse de compostage où, de temps en temps, un peu de paille est ajoutée aux déchets de la maison, épluchures et le reste. J’imagine la tête de nos jeunes à l’idée d’un retour de 50 ans en arrière ! Ceux qui ont eu des grands-parents à la campagne ne sont pas surpris, mais tous nos gamins d’une vingtaine d’année, si.
Cela me rappelle un souvenir impérissable : quand nous avons acheté notre maison avec nos premières économies, c’était un chalet de bois recouvert de crépi et évidemment il n’y avait pas de toilettes dans la maison pas plus qu’une salle de bains (par la suite nous avons démoli et reconstruit) et les sanitaires étaient dans la cour : je vous décris – on montait trois marches et une fois la porte ouverte, une planche était posée avec un grand trou au milieu et c’était là notre « trône » La lessiveuse était en dessous. Un jour, mon mari a fait appel à son frère pour l’aider à déplacer cette fameuse lessiveuse et la vider (le soir tard évidemment) . Ils devaient traverser la rue et vider le tout dans le jardin d’un monsieur qui cultivait des tomates et qui était ravi de l’aubaine. Oui, mais voilà que d’un seul coup une des anses de la lessiveuse lâche et son contenu se déverse dans les bottes de mon mari et dans la cour. Ce fut le fou rire vite estompé par l’odeur qui se répandait. Nous avons passé la soirée à laver les vêtements, le sol mais tout en gardant notre bonne humeur.
Maintenant, évidemment, nous avons les toilettes à chasse d’eau dans la maison (depuis 47 ans) et n’avons plus besoin de lessiveuse mais vraiment cet article m’a rappelé de sacrés souvenirs.
3 commentaires:
je ne me souviens pas du tout de ces toilettes...
ça vaut pas celles de Vinantes ! lol
bonjour,
ca vous a un petit coté romantique ....je vous dis que ca ....
je n'ose imaginer un soir de grand vent , la fanfare !!!
chuuuuutttt .....
patrick
Mais oui, Vinantes ne faisait pas exception, c'est cela la campagne et ce fut le cas pour des milliers de français : qui n'a pas connu le pot de chambre dans la maison (quand je me suis mariée il n'y avait pas de toilettes chez la propriétaire, juste un trou,une gamelle et .. des araignées : j'ai fait comme tout le monde popo à la maison.
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